La création d’entreprise est un levier du développement économique d’un pays. Elle favorise aussi un générateur d’emplois. Cependant, ce projet requiert souvent d’importantes ressources financières. Pour aider les créateurs d’entreprise dans leur entrepreneuriat et à monter leur boîte, des aides à la création ont été mises en place. Comment bénéficier d’un financement pour créer son entreprise ?
Les aides financières
Disposer de capitaux suffisants constitue un grand blocage pour la création de société. En fonction de l’activité de l’entreprise, de son statut ou encore de sa taille, l’entrepreneur doit avoir assez de fonds pour monter la boîte. Faute de ressources, il est parfois difficile de monter l’affaire. C’est pour cette raison que certains dispositifs ont été élaborés. On note plusieurs aides financières pour la création d’entreprise à l’exemple du Nouvel Accompagnement pour la Création et la Reprise d’Entreprise (NACRE). Cette aide financière est accordée par les Chambres de Commerce et d’Industrie. Les éligibles obtiennent un prêt pouvant atteindre 10 000€ et bénéficient d’un accompagnement spécifique au long des trois années qui suivent la création. Le prêt d’honneur du Réseau Entreprendre est aussi une aide financière aux entrepreneurs. Cette entité reconnue d’utilité publique peut vous accorder un prêt d’honneur sans garantie ni intérêt, remboursable en 5 ans. L’Association pour le Droit à l’Initiative Économique (ADIE) accorde également un microcrédit aux entrepreneurs qui souhaitent créer leur propre entreprise. L’aide financière, plafonnée à une limite de 20 000€, est remboursable sur 48 mois. Pour être éligible à ce microcrédit, l’entrepreneur doit respecter certaines conditions. Pour plus d’infos sur les aides aux entrepreneurs pour créer une entreprise consultez la page angélique Gérard.
Les aides fiscales
Des aides fiscales sont aussi destinées aux entrepreneurs créateurs ou propriétaires d’entreprises. Elles incitent le jeune entrepreneur à créer une entreprise. Le financement le plus fréquent est la réduction d’impôt sur le revenu. De nombreux dispositifs permettent de bénéficier de ce type d’aide. Parmi ceux la participation au capital d’une entreprise française non cotée en bourse. Avec cette aide fiscale, vous bénéficiez d’une défiscalisation d’impôt sur le revenu sous certaines clauses : l’entreprise doit réaliser un chiffre d’affaires annuel de moins de 50 millions d’euros et employer moins de 250 salariés. En respectant ces règles, les impôts sur le revenu seront déduits du montant de l’investissement à l’ordre de 18%. Cette aide fiscale favorise surtout la création de petites et moyennes entreprises. On note également les exonérations fiscales dédiées aux entreprises nouvelles ou reprises avant le 31 décembre 2020. Pour bénéficier de ces allègements fiscaux, les firmes doivent se trouver dans une zone de revitalisation rurale, exercer une activité industrielle, artisanale, commerciale ou libérale. Les activités financières, bancaires, d’assurance, de gestion ou de location d’immeubles ou de pêche maritime ne sont pas concernées. Les entreprises doivent être sous le régime réel d’imposition et employer moins de 11 onze salariés. Pour les sociétés, il est obligatoire d’avoir un capital social non détenu pour plus de 50% par d’autres sociétés.
Les aides sociales
Il existe des aides sociales destinées aux entrepreneurs demandeurs d’emplois. Ces financements incitent à la création d’entreprise et à la reprise d’activité. Parmi ceux, on peut citer l’Aide aux demandeurs d’emploi Créant ou Reprenant une Entreprise (ACCRE). Elle est destinée au dirigeant repreneur ou créateur d’entreprise. Le bénéficiaire obtient une exonération de cotisations sociales au cours de la première année d’existence de l’entreprise. Cette aide permet de compenser le manque de trésorerie que pourrait rencontrer celle-ci lors de la phase de lancement. Il y aussi l’Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise (ACRE). Ce financement est dédié aux demandeurs d’emploi qui bénéficie déjà de l’ACCRE. Il permet aux bénéficiaires de recevoir en même temps une partie ou la totalité des allocations.